Je vous remercie de votre invitation à visiter le centre de Mayotte, madame la ministre ; je verrai si mon emploi du temps le permet, mais je vous prends au mot.
Je prends également au sérieux vos engagements. Je considère que votre parole engage le Gouvernement tout entier sur l'amélioration des conditions d'accueil. Pour autant, la question des migrants va se compliquer : les dérèglements climatiques, la multiplication des conflits et l'augmentation de la pauvreté densifient les migrations et accroissent le nombre de réfugiés, et il est de notre devoir d'accueillir des derniers dans de bonnes conditions.
L'urgence humanitaire est bien présente ; elle est même criante. Elle se trouve aux frontières de l'Europe. Je ne reviendrai pas sur le cas de l'île de Samos faute d'avoir obtenu des services du ministère de l'intérieur la réponse à la question que je leur ai posée au sujet des mineurs isolés se trouvant en Europe.
L'urgence humanitaire est flagrante aux portes de l'Europe comme sur nos territoires ultramarins. Elle est criante à Mayotte. Nous ne retirerons donc pas l'amendement. Un rapport précis est nécessaire pour progresser et régler ces problèmes humanitaires.