Je sais que la notion de réfugié climatique est un concept très à la mode. Néanmoins, elle n'entre pas dans le champ de la convention de 1951 relative au statut des réfugiés ni dans celui de son protocole additionnel de 1967, que la France a signé et qui l'obligent en effet à accueillir les victimes de persécution.
La façon dont nous débattons du sujet tend à entretenir cette confusion, ce qui me semble préjudiciable. En effet, la responsabilité de la France à l'égard des gens qui arrivent sur son territoire n'est pas du tout la même selon qu'il s'agit de migrants économiques venus chercher une autre vie ou de réfugiés fuyant des persécutions.