Madame la secrétaire d'État, le grand plan, c'est très bien ; mais certains hôteliers, par exemple, veulent ouvrir leurs établissements maintenant et prendre le risque de relancer leur activité. Or les travailleurs saisonniers ne savent pas combien de temps va durer la saison : si les touristes étrangers ne viennent pas en France, celle-ci peut se limiter à un, deux ou trois mois. Les saisonniers sont prêts à venir travailler dans les hôtels, mais à condition d'être sûrs, ensuite, de toucher le chômage.
Si on leur répond rapidement, les hôtels pourront rouvrir : une activité économique qui repart, c'est du chômage en moins et de l'argent pour l'État. Il faut leur donner une réponse dans les meilleurs délais.