Le sujet évoqué par M. Ratenon est très important. Nous sommes sur un territoire de 2 500 kilomètres carrés, dont 1 000 sont occupés par le Parc, et sur lequel la pression démographique est appelée à augmenter. Il importe donc de trouver un équilibre.
Pour autant, il ne faut surtout pas toucher au statut du Parc. Les débats que nous avons eus lors de l'examen de la loi de programmation relative à l'égalité réelle outre-mer ont montré que certains acteurs souhaitaient modifier le statut du Parc, peut-être en vue d'y mener des activités susceptibles de détruire la faune et la flore.
J'ignore si un rapport est nécessaire, mais je sais, madame la ministre, qu'il faut garder un oeil plus qu'attentif sur le Parc et concentrer nos énergies dessus, car le risque de le perdre existe. Et si nous perdons 1 000 kilomètres carrés sur 2 500, nous perdrons un espace qui est un véritable poumon de notre île. Qu'un rapport soit rédigé ou non, nous vous demandons de porter une attention particulièrement vigilante à ce parc.