La métropole a son lot de grands projets inutiles et imposés, comme nous les appelons, dont nous avons déjà eu l'occasion de dénoncer les dérives économiques, sociales et environnementales. Les collectivités d'outre-mer doivent, elles aussi, subir ce que j'appellerai une prédation due à la volonté de certains promoteurs, à la cupidité de grandes entreprises et – disons-le tout net – à la puissance de certains lobbies.
Il en résulte plusieurs projets, tel celui de la Nouvelle Route du Littoral à La Réunion, censés faire le bonheur de grands groupes tels que Bouygues et Vinci d'abord mais faisant souvent l'objet d'une forte opposition des populations locales. D'autres collectivités ultramarines sont elles aussi victimes de cette logique qui ne sert pas l'intérêt général.
Notre amendement vise à vérifier si ces projets répondent bien à des besoins réels et à déterminer avec précision leurs conséquences, tant sur les finances publiques que sur l'environnement.