L'angoisse de la mort peut créer des conditions d'acceptation particulière, mais nous n'avons pas le droit de l'instrumentaliser. Monsieur le Premier ministre, entendez cette petite musique qui vous dit qu'à la pression de l'urgence, il ne faut pas ajouter celle de l'imprudence ; entendez les questions simples des Français : y aura-t-il suffisamment de masques le 11 mai, suffisamment de médicaments, suffisamment d'écoles ouvertes ? Ne nous détournez pas de l'essentiel, ne leur répondez pas qu'il y aura une application à télécharger.