Je vais y venir, monsieur le président Jacob.
Vous avez raison, monsieur Fasquelle, de dire que la crise économique – celle qui est déjà là, et celle à venir – est un sujet extrêmement préoccupant. Il me préoccupe car, si quelques très grandes entreprises, qui ne sont pas les plus fragiles car elles fonctionnaient bien avant le confinement, venaient à s'écrouler, alors, par effet domino, une myriade de toutes petites entreprises industrielles, indispensables non seulement à la production de ces grandes entreprises, mais à la souveraineté de la nation, seraient menacées.
Beaucoup d'entre vous ont remis en cause les conditions dans lesquelles nous avons voulu intervenir pour sauver Air France. Mais, derrière le sauvetage des compagnies aériennes, il y a l'avenir des fabricants d'avions ; et derrière l'avenir des fabricants d'avions, il y a une partie essentielle du tissu industriel de tout le Sud-Ouest…