La partie que nous devons jouer tous ensemble est redoutable. L'un d'entre vous a rappelé que la politique est parfois un art d'exécution : ce sera le cas du déconfinement. Je l'aborde avec une grande modestie parce que la partie est compliquée. Je vous ai fait part de mes inquiétudes, notamment sur les médicaments, même si je suis moins inquiet sur le sujet aujourd'hui, ou sur l'évolution des comportements, même si je pense que le civisme des Français permettra d'atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. C'est parce que je suis capable de vous faire part de mes inquiétudes, que je tiens aussi à vous faire part de ma confiance. La partie que nous avons à jouer est difficile et risquée, je le répète : c'est la raison pour laquelle il faut être prudent.
Toutefois, nous ne réussirons pas, nous ne parviendrons à rien si nous ne sommes pas confiants. La confiance, ce n'est ni l'inconscience ni la quiétude béate : c'est de savoir que notre pays a, en lui-même, les ressources exceptionnelles nécessaires pour affronter cette partie difficile. Je voulais conclure sur cette confiance.