Vous préférez envoyer le ministre de l'économie et des finances, tout penaud, le béret à la main, demander timidement aux entreprises de ne pas en distribuer. Le résultat est brillant : 4,7 milliards ont été versés aux actionnaires d'Allianz, 3,9 milliards à ceux de BNP Paribas, 1,8 milliard à ceux de Total et 353 millions à ceux de Michelin. Et tout cela alors que cette dernière entreprise par exemple, qui emploie quelque 20 000 salariés en France, bénéficie de mesures de chômage partiel financées avec l'argent public !