Outre la distanciation physique, le lavage des mains et tous ces gestes qui fonctionnent pour limiter la circulation des épidémies – pas uniquement celle-là – , il y a l'équipement des Français en masques de protection normalisés à destination du grand public. Leur fabrication n'est pas simple, mais il n'a pas été nécessaire de procéder à des réquisitions puisque notre pays connaît une mobilisation générale, plus d'une centaine d'entreprises s'étant organisées pour en produire, sans oublier les importations.
Vous avez évoqué, à juste titre, le risque d'inégalités sociales. Le Premier ministre a annoncé hier, à cette tribune, que 5 millions de masques seraient, dès le premier stock, donnés par l'intermédiaire des préfets et des collectivités locales, aux CCAS, les centres communaux d'action sociale, en vue de leur distribution aux personnes vivant dans la précarité.
Vous parlez de la Seine-Saint-Denis : cela tombe bien, j'y étais samedi dernier pour rencontrer l'ensemble des associations mobilisées dans une maison associative.