Madame Bonnivard, je vais vous poser d'autres questions, que vous auriez pu me poser dans une autre situation : « Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, comment expliquez-vous que la France n'ait pas tout mis en oeuvre pour commander des respirateurs et protéger les malades ? Comment expliquez-vous, alors même que l'action déterminée des soignants a permis de porter le nombre de lits de réanimation à 14 000, que nous disposions de 10 000 respirateurs, de sorte que 4 000 chambres en sont dépourvues ? Que dites-vous aux familles de ces malades n'ayant pas pu bénéficier d'un respirateur ? »