Ma question s'adresse à M. le secrétaire d'État chargé des transports. J'y associe mes collègues Laurianne Rossi et Damien Pichereau.
La liberté de se déplacer constitue le socle essentiel de nos libertés individuelles. Nous percevons ici l'ampleur du sacrifice nécessaire consenti par les Français, après plus de quarante jours de confinement. Premier facteur d'émancipation, la mobilité est au coeur de la promesse républicaine. À cet égard, je tiens à exprimer la reconnaissance de la représentation nationale envers les femmes et les hommes qui assurent la continuité de notre système de transport et de fret. Ils nous permettent de tenir.
M. le Premier ministre a annoncé hier des mesures fortes pour rétablir les déplacements de façon encadrée : reprise maximale de l'offre de transports en commun à l'échelon local, réduction au minimum des transports longue distance et application des mesures de distanciation physique.
Cet objectif constitue un défi majeur pour les opérateurs de transport et pour les autorités organisatrices de la mobilité. Le défi est colossal pour de nombreuses entreprises familiales de transport, qui irriguent nos territoires.
Comment l'État accompagnera-t-il les acteurs de la mobilité pour assurer une offre de transport public tout en permettant la bonne application des gestes barrières ? De quelle manière peut-on encourager des solutions alternatives telles que le vélo ? Enfin, quelle sera l'offre de mobilité réelle le 11 mai prochain en France ?