La période que nous vivons est difficile pour tous les Français. Depuis le début, l'État est présent pour nous protéger contre le virus, mais aussi pour anticiper les conséquences de celui-ci et apporter les réponses nécessaires.
Nous sommes ici dans cette assemblée pour préparer l'avenir, un avenir dans lequel nous devrons d'abord apprendre à vivre avec le virus, avant de retrouver le cours normal de notre vie. À cette période de l'année, de nombreux Français devraient être en train de prévoir leurs vacances d'été ; nous devrions inscrire nos enfants dans des centres de loisirs, organiser les retrouvailles familiales, acheter les billets de train ou louer les résidences saisonnières.
La période estivale commence mi-juin et, dès le 4 juillet, les enfants seront libres, si toutefois vous nous confirmez le calendrier des vacances scolaires. Les Français ont le droit à cette interruption annuelle. Il faudra se changer les idées, s'offrir des loisirs, goûter à un peu de liberté retrouvée. Je souligne l'incertitude qui pèse sur les restaurants, les cafés, les hébergements hôteliers mais aussi l'ouverture des plages qui, chacun à sa manière, sont une réponse au besoin d'évasion.
Certains de nos concitoyens pourront s'organiser, d'autres auront plus de difficultés à surmonter les contraintes du moment. Notre responsabilité sera d'apporter des réponses à tous.
Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous préciser les premières recommandations ainsi que le calendrier envisagé par le Gouvernement pour aider les Français dans l'organisation de cette période estivale ?