Nous avons entendu les arguments des partisans de la réouverture, dont plusieurs proposent de permettre, comme en Australie, d'accéder à la plage sans y déposer sa serviette, pour pratiquer un sport. Mais, à ce stade, il semble plus raisonnable de maintenir la règle énoncée par le Premier ministre, car la première phase du déconfinement nous impose une prudence et une vigilance particulières.
Nous le savons d'expérience : dès que l'accès aux plages sera rouvert, on souhaitera s'y rendre en nombre ; or il s'agit d'espaces difficiles à surveiller et à contrôler. De plus, la période qui s'ouvre compte plusieurs jours fériés qui favoriseraient un afflux sur les plages si l'accès en était autorisé.
Je le répète, nous sommes bien conscients du caractère contraignant de la mesure et de la déception qu'elle suscite. Nous avons trois semaines devant nous pour y réfléchir puisque nous avons convenu de la réexaminer en vue de la deuxième étape de la levée du confinement, le 1er juin.