Madame la députée, je vais m'efforcer de répondre à vos questions sous deux angles. Le premier est celui de la liberté de la presse. Il s'agit d'un droit constitutionnel que nous respectons et auquel nous sommes tous ici attachés. Cela nécessite, du reste, que nous soyons tous capables d'avoir des contradictions et des controverses. Cela fait partie de la liberté politique et démocratique et je suis certain que vous y êtes, vous aussi, tout à fait attachée.
Une autre question, qui ne relève pas de la liberté de la presse, est le fait que les réseaux sociaux sont souvent de puissants outils pour faire circuler des informations : en quelques minutes, elles deviendraient vérités parce qu'elles suscitent 10 000, 100 000 ou un million de likes ou de retweets ! Il faut y faire attention car, dans un moment où, face à l'ensemble des autorités scientifiques politiques ou juridiques, il y a toujours quelqu'un pour venir chercher du complot ou du complotisme, ces outils formidables peuvent également révéler leur côté sombre. Vous avez raison de le rappeler, cela fait aussi partie de la diversité de la presse, et c'est la raison pour laquelle j'y suis attaché.