Tout à l'heure, je vais avoir l'occasion de répondre à une question sur les fausses informations. Vous en avez relayé une très grosse : le plan de 50 milliards d'euros de l'Allemagne vise la totalité de l'économie allemande et non pas seulement la culture.
Vous avez néanmoins raison sur un point : ce secteur est terriblement touché et nous devons être à la hauteur de ce que les acteurs de la culture apportent à notre pays et à nos compatriotes – nous le voyons pendant le confinement et nous le verrons au moment de la sortie de crise.
S'agissant des intermittents, le Gouvernement a pris d'emblée des mesures très fortes : l'accès au chômage partiel pour les entreprises qui emploient des intermittents ; la prolongation de la période de calcul des heures qui permettent de bénéficier du régime de l'intermittence afin de sanctuariser cette période et de ne pas pénaliser les personnes qui auraient pu acquérir des droits pendant le confinement ; la création d'un fonds spécial de professionnalisation et de solidarité des artistes et techniciens du spectacle, géré en collaboration avec le groupe Audiens, pour ne pas laisser sur le bord du chemin ceux qui, malgré tout, sortiraient du dispositif d'intermittence.
Nous savons tous qu'il faudra du temps pour que le spectacle vivant retrouve le chemin des théâtres, des salles de concert et des festivals. Nous devons donc accompagner cet écosystème si important. Nous y travaillons avec Muriel Pénicaud et mes collègues du ministère de l'économie et des finances, sous l'autorité du Premier ministre.
Nous devons trouver le dispositif le plus efficace possible pour accompagner les artistes et les techniciens qui bénéficient du régime de l'intermittence. Essentiels à tous les spectacles vivants, à l'audiovisuel et au cinéma, ils sont l'âme de notre culture. Vous pouvez compter sur nous pour trouver les réponses à leurs problèmes.