Vous défendez une diplomatie plus en phase avec la réalité vécue par les citoyens européens, notamment sur les territoires que nous partageons avec d'autres pays. La crise a tout autant initié la coopération sanitaire que mis en lumière ses freins, comme la non-équivalence des diplômes.
Dans le cas de la Suisse, le traitement des travailleurs transfrontaliers français a été incohérent, certains bénéficiant du chômage partiel et d'autres étant licenciés, au mépris de la réglementation européenne et alors que la justice aurait commandé d'opérer par rétrocession à la France des cotisations perçues en Suisse. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la stratégie de déconfinement : est-elle concertée avec la Confédération ?