L'Union ayant très peu de compétences en matière sanitaire, les Européens ne pouvaient qu'être déçus. Leur perception est très négative, et pourtant l'Union européenne a réagi avec une extrême rapidité. N'y a-t-il pas une incapacité des États et des institutions à expliquer ce que fait l'Europe et ce qui ne relève pas de ses compétences ?
L'Allemagne considère jusqu'à présent que la solidarité européenne a été sollicitée en raison des défaillances des États. Or nous entrons dans un cycle complètement différent ; la solidarité demandée n'est pas due à la mauvaise gestion des uns ou des autres, mais à une exigence de mutualisation et de solidarité tournée vers l'avenir. C'est une des responsabilités de la France que de l'expliquer.