Nous n'utilisons pas ce seul argument, c'est l'un des arguments ! Bien évidemment, la publicité sur écran partagé ne s'appliquera pas au football, dont on connaît les enjeux financiers. Mais pour les autres sports, notamment ceux qui se déroulent sur un temps long, elle redonnera précisément du libre arbitre. Plutôt qu'une coupure publicitaire, où le seul choix est de zapper, elle permettra de continuer de regarder l'événement, avec un peu de publicité sur l'écran. C'est vrai pour le cyclisme ou la course à pied. Qui vous dit qu'entre deux sets de tennis, les spectateurs ne préféreraient pas regarder les joueurs en train de s'éponger et de boire de l'eau plutôt qu'une coupure de publicité ? Cela doit être fait avec les fédérations, dont l'intérêt est que les téléspectateurs soient satisfaits de regarder leur sport à la télévision. Il faudra trouver l'équilibre entre la qualité de visionnage et la monétisation des épreuves, pour faire fonctionner ces fédérations. C'est un choix supplémentaire, c'est davantage de libre arbitre !