Je préconise aussi le statu quo. Il y a vingt ans, j'étais favorable à la suppression de la publicité à la télévision – à l'époque, c'était peut-être plus facile et on demandait déjà une réforme de la CAP. Puis la suppression de la publicité à partir de 20 heures a été décidée, accompagnée d'une mesure de compensation, la TOCE, aujourd'hui disparue. L'audiovisuel est un secteur où il faut éviter de bouleverser les équilibres : à chaque fois qu'on octroie plus de publicité, on marche sur les pieds de quelqu'un.
Pour notre part, nous proposons des amendements en faveur d'une publicité sur l'audiovisuel public plus exemplaire et plus éthique, et relevant de préoccupations d'ordre écologique.