… afin de respecter les engagements pris par la France depuis la fameuse phrase de Jacques Chirac « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Certains doubles discours sont assez pénibles à écouter.
Nous prévoyons le financement de nouvelles installations de production d'énergie non renouvelable, dans le cadre d'appels à projets, et le maintien des tarifs de rachat de l'électricité. Nous voulons aussi améliorer la performance énergétique grâce à une véritable trajectoire de sobriété : nous savons que l'électricité du futur, c'est celle que nous ne consommerons plus !
Et il y a tout ce que nous allons faire à propos de la performance énergétique des bâtiments dans le grand plan d'investissement, le crédit d'impôt pour la transition énergétique et les certificats d'énergie – autant d'outils qui ont été largement examinés dans le cadre de la commission élargie.
Quant aux mesures qui vont au-delà du projet de loi de finances, elles porteront sur différents sujets : la simplification et l'adaptation, l'acceptabilité locale des énergies renouvelables que sont la méthanisation et l'éolien – comme le fait le groupe de travail que j'ai créé dans le cadre de la conférence nationale des territoires – , le financement participatif, les retombées par exemple de l'IFER, la simplification des procédures – je pense au repowering dans le domaine éolien – ou enfin les outils de compétitivité, notamment pour la méthanisation, à l'heure où nos agriculteurs ont besoin de diversifier leurs recettes.
Il s'agit donc, vous le voyez, d'une trajectoire importante pour l'ensemble du quinquennat et qui mobilisera toutes les énergies.