Merci beaucoup, monsieur le secrétaire d'État, pour ces précisions. Je prends acte de ce que vous venez de dire à la représentation nationale. J'insiste à nouveau : ces conventions ont été signées par un ministre d'État de la République ; cela a un certain poids. Dès lors, il est important que ces engagements soient tenus.
En réalité, la note signée par M. Hulot laisse penser que l'on utilise des arguties bureaucratiques pour ne pas honorer la signature de l'État. C'est un point sur lequel je voulais vous alerter, monsieur le secrétaire d'État. Il ne s'agit évidemment pas de remettre en cause votre bonne foi : j'ai entendu ce que vous venez de dire. Comme d'autres collègues, nous serons extrêmement attentifs à ce que le Gouvernement traite ce sujet de manière satisfaisante car les attentes et la question de la transition énergétique sont importantes.
Il serait paradoxal que le Gouvernement, qui sera représenté par M. Hulot à Bonn pour la COP23, ne tienne pas des engagements à trois ans et ne fasse pas immédiatement ce qui peut être fait tout en fixant des objectifs à l'horizon 2050 et 2100. Je compte vraiment sur le Gouvernement pour que les engagements soient tenus.
Cela étant, en raison de ce qui a été dit, j'accepte de retirer le présent amendement, l'objectif n'étant pas de nuire à Météo-France ou à d'autres opérateurs de l'État : c'était bel et bien un amendement d'appel.