Cet amendement est l'occasion de signifier une nouvelle fois que le Gouvernement doit prendre la mesure des nombreux cas de censure déjà à l'oeuvre sur les plateformes de partage de vidéos. Nous souhaitons que les atteintes à la liberté d'expression en ligne soient prises en considération et traitées par des personnes formées, en charge du numérique. C'est pourquoi nous réitérons notre proposition d'instituer des chambres spécialisées dans des tribunaux judiciaires.
Nous sommes en train d'examiner et de voter des dispositions à un rythme soutenu, après les avoir éventuellement amendées, mais sans rien savoir de ce que seront les attributions de l'ARCOM, faute d'avoir discuté des articles 22 et 23. Cela commence à m'inquiéter : nous sommes en train de bâtir une coquille sans savoir ce qu'il y aura à l'intérieur. J'espère que le ministre arrivera bientôt.