L'État a piqué aux agences de l'eau environ 150 millions d'euros par an pendant trois ans. On disait alors déjà que ce n'était pas tenable.
Je me réjouissais qu'un amendement de la présidente de la commission du développement durable ait été accepté pour éviter la double peine, c'est-à-dire à la fois une diminution du budget et un prélèvement supplémentaire. Et voilà que notre ami Martial Saddier nous explique que nous nous sommes fait rouler dans la farine, puisque 300 millions seront prélevés sur le budget des agences de l'eau.
Ce qui va arriver, car il n'y a pas d'autre solution, c'est que les agences de l'eau vont se tourner vers les collectivités parce qu'elles ne pourront plus agir. Les collectivités ayant des obligations – car lorsqu'on ne règle pas une question de fuite, par exemple, on est taxé – cela se traduira obligatoirement par une augmentation des tarifs de l'eau. Ce n'est pas possible, Bercy nous prend pour des abrutis !