S'agissant de France 4, la ministre n'a ouvert une concertation sur les offres qu'après avoir annoncé la bascule de la chaîne vers le tout numérique. Les choses se sont effectivement passées autrement pour France Ô. Cela veut bien dire qu'il faut un minimum de débat au Parlement. S'opposer à un tel débat, c'est refuser d'assumer et de justifier ses choix devant la représentation nationale.
S'agissant des compensations, comment pouvez-vous imaginer une seconde que vous allez compenser la disparition d'une antenne en consacrant quelques créneaux horaires aux thématiques qu'elle traitait ? Je reviendrai sur tous les dommages collatéraux de votre décision, les uns après les autres ! Il n'y a évidemment aucun moyen de compenser la suppression d'un canal hertzien entièrement dédié aux enfants et sans publicité.