Vous refusez tous les garde-fous que nous proposons. Vous allez nous dire que la raison d'être de la holding est que le Parlement n'ait plus rien à dire à propos de quoi que ce soit, notamment la répartition des enveloppes entre les sociétés. L'amendement que nous vous proposons n'empêchera pas la holding de travailler – j'ai dirigé des filiales et je sais ce que c'est. Nous sommes parfaitement raisonnables. Vous prévoyez que la répartition des enveloppes sera présentée, pour avis, aux commissions, mais on ne demandera pas au Parlement de se prononcer si des écarts sont constatés en cours d'année : nous serons seulement informés… Autant dire que notre avis préalable n'aura pas servi à grand-chose ! Le minimum serait que nous émettions un avis sur les justifications présentées. Si nous ne pouvons plus légiférer, qu'on nous permette au moins de mener notre mission de contrôle et d'évaluation.