Le plan de soutien français vous paraît-il complet ? Si tel n'est pas le cas, quelles sont ses lacunes ? Ne croyez-vous pas que les garanties de l'État auraient dû être, comme en Allemagne, de 100 % ? De fait, de nombreuses entreprises se voient refuser par les banquiers l'accès aux prêts garantis.
Les conséquences sociales de la crise n'ont pas été prises en compte pour certaines catégories de personnes – chômeurs, allocataires de minima sociaux, étudiants… – qui rencontrent, à cause du confinement, des difficultés particulières, par exemple, en ne pouvant plus prendre de déjeuners à la cantine. Partagez-vous ce constat ?
Enfin, avez-vous pu mesurer les effets du confinement et des particularités du cycle électoral liées à la crise sur l'investissement public, notamment des collectivités locales ?