La baisse du stock d'investissements et de placements étrangers dans les pays du Sud est quatre fois plus importante que lors de la crise financière de 2008. Or ajouter, en Afrique, la ruine financière à la crise sanitaire, ce serait ouvrir la voie à des désastres qui, demain, seront des dangers pour l'Europe. Comment analysez-vous les répercussions internationales de la crise sur les pays les plus pauvres ? Quels sont les indicateurs conjoncturels les plus pertinents ? Quelles mesures économiques les États européens doivent-ils s'abstenir de prendre pour éviter d'aggraver les difficultés de ces pays ? Inversement, quelles mesures peuvent-ils prendre pour contrecarrer les premiers effets de la crise, en particulier en Afrique ?