Nous proposons la suppression de plusieurs niches fiscales dont bénéficient certains secteurs les plus polluants, comme le remboursement sur le kérosène aérien, dont le coût dépasse 3 milliards d'euros, et le remboursement du gazole pour le transport routier. Si nous voulons préparer l'entrée dans le monde d'après, il serait souhaitable de restituer ces recettes fiscales à l'État. En 2016, la Cour des comptes estimait que les dépenses nuisibles à l'environnement représentaient 13 milliards d'euros chaque année.
La suppression des niches fiscales proposées permettrait de financer l'augmentation des salaires demandée par les personnels soignants, pour un montant de 300 euros, ainsi que les recrutements nécessaires à l'hôpital. Il faut entrer dans une autre logique afin de préparer le monde d'après et une relance qui ne pourra être que verte.