L'État consacre actuellement 24 milliards au financement du chômage partiel à hauteur de 80 % du salaire net. Par l'amendement CF53, nous proposons d'utiliser le produit de l'ISF pour porter ce financement à 100 % du salaire, jusqu'à 4,5 SMIC. Une telle mesure contribuerait à la timide politique de relance mise en oeuvre par la majorité.
J'en viens maintenant à l'amendement CF80. Vous prétendez, monsieur le rapporteur général, que la suppression de l'ISF a eu des effets positifs. Mais parlons de ses effets négatifs : je maintiens qu'au-delà du symbole, elle a eu pour conséquence un accroissement des inégalités ainsi qu'un affaiblissement du budget de l'État et qu'elle n'a eu aucune contrepartie positive en matière de création d'emplois. Le rétablissement de cet impôt serait véritablement la marque du monde d'après.