Cet amendement vise à renforcer l'autonomie de l'agriculture française en matière de production de soja. Nous nous inscrivons dans la lignée du discours du 12 mars dernier : le Président de la République a déclaré qu'il fallait se placer en dehors des règles du marché et acquérir une certaine autonomie en matière de santé mais aussi sur le plan alimentaire. Par ailleurs, les importations de soja se font dans des conditions environnementales que nous n'approuvons pas.
L'amendement tend à créer un fonds de 20 millions d'euros supplémentaires pour la production de soja en France. Nous sommes encore loin de l'objectif de 250 000 hectares en 2025, même si des progrès ont eu lieu. J'ajoute que les crédits du programme 215 Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture seraient réduits de 20 millions d'euros dans le seul but de gager l'amendement – nous ne souhaitons pas, en réalité, que ces moyens soient rognés.