Il s'agit d'un amendement d'appel. On nous demande d'abonder de 20 milliards d'euros le programme de renforcement exceptionnel des participations financières de l'État, ce qui n'est pas rien ! Mais c'est en vain que l'on interroge le Gouvernement sur l'usage précis de cette somme.
Nous savons, par la presse, que l'État devrait apporter entre 4 et 6 milliards à Air France. Pour Airbus, peut-être pourrait-on restituer les 2 milliards du produit de l'amende ? Mais le Parlement devrait être un minimum respecté et mieux informé. Certes, la tradition veut que le Gouvernement refuse de répondre aux questions des parlementaires, y compris des rapporteurs spéciaux. Monsieur le rapporteur général, avez-vous des informations sur l'ordre de grandeur des enveloppes prévues ?