Cet amendement est né du constat suivant. Certains secteurs de l'industrie agroalimentaire ne parviennent plus à vendre leurs produits. C'est le cas notamment des fromagers. Or, ceux-ci continuent à acheter du lait, en raison du contrat qui les lie aux producteurs. Plutôt que de laisser détruire ces biens alimentaires, pourquoi n'encouragerions-nous pas les entreprises à les donner à des structures médico-sociales, par exemple ? Tel est l'objet de cet amendement, qui tend à déplafonner, pendant la durée de la crise, le crédit d'impôt pour les dons en nature.