Peut-être faut-il d'abord s'interroger sur la volonté des entreprises concernées de faire de tels dons. Nous avons essayé, dans ma circonscription, d'organiser une rencontre entre les banques alimentaires et les agriculteurs ou les horticulteurs qui doivent jeter leurs produits, et nous avons du mal à faire accepter à ces derniers l'idée de les donner. Ils nous demandent de rouvrir d'abord les marchés, pour qu'ils puissent écouler leur production. Par ailleurs, si, comme ils le craignent, leur bénéfice n'est pas imposable au titre de l'année 2020, ils ne pourront pas bénéficier de cette déduction fiscale. Il faudrait donc s'assurer qu'elle pourrait être imputée également sur des bénéfices à venir.