Cet amendement concerne les sportifs de haut niveau, particulièrement les footballeurs. Dans le cadre du mécanisme de chômage partiel, au-delà des rémunérations supérieures à 4,5 SMIC, les clubs prennent intégralement en charge 84 % de la rémunération. Les salariés ne font, eux, qu'un effort modeste au regard de leur salaire élevé.
En l'absence de recettes et alors que les clubs devront rembourser leurs abonnés, cela peut mettre en cause leur existence. En contrepartie de la solidarité nationale, qui joue pour la partie de rémunération inférieure à 4,5 SMIC, il conviendrait qu'au-delà de 4,5 SMIC, la part contributive des salariés s'accroisse en proportion de leurs rémunérations.
L'exemple a été donné à l'étranger, où de grands joueurs ont accepté une remise sur leur salaire.