De manière générale, nous devons avoir un débat public sur la place du sport professionnel, l'éthique dans le football et l'utilisation de l'argent public. Ces clubs bénéficient déjà d'aides pour une grande partie de la masse salariale qui fait tourner ce que nous pourrions appeler des spectacles. Des joueurs étrangers ont donné l'exemple ; peu de footballeurs français ont fait de même.
Au-delà, se pose la question du modèle économique de ces clubs qui s'avère très fragile puisque fondé pour 40 % sur les droits télévisés. Or ces clubs, dans lesquels les collectivités territoriales sont très impliquées, dressent déjà des plans sur la comète avec l'augmentation des droits prévue l'an prochain. Je vois dans cette crise l'opportunité, pour le sport professionnel, de refondre son modèle économique et de faire confiance aux joueurs issus des centres de formation.