Ce n'est pas moi qui ait choisi que l'on commence nos débats par les questions électorales, et j'aimerais donc que l'on évite les procès d'intention.
Pour ce qui concerne mon amendement, il peut parfaitement être sous-amendé. Si j'ai suggéré de coupler les élections, ce n'est pas pour le plaisir de rallonger indéfiniment les délais mais parce que les scientifiques nous expliquent qu'après la vague du printemps, nous avons un risque de nouvel épisode à l'automne. On peut fort bien choisir une autre date, que le Premier ministre peut fixer par décret. Mais, puisque l'avis du Conseil d'État est clair, je ne vois pas pourquoi cela ne serait pas inscrit dans la loi afin d'éviter de nouveaux débats et de nouvelles interprétations au prochain trimestre si, malheureusement, la crise sanitaire ne nous permet toujours pas d'organiser ces élections. Je n'ai pas de problème à ce que l'amendement soit réécrit, mais tout le monde doit savoir où l'on va.