Je n'ai pas l'intention de passer la nuit à demander des scrutins publics, mais je crois que nous pouvons obtenir ce rapport ; du moins vous me permettrez d'essayer de vous convaincre – vous le premier, monsieur le secrétaire d'État. Je ne répéterai pas les arguments employés par notre collègue Saddier. Météo France ne met pas en question le fait qu'à un moment donné, vous allez débloquer les budgets pour le supercalculateur. En revanche – c'est une préoccupation récurrente, ce qui explique que je m'en fasse le relais – , ses personnels se disent incapables, compte tenu des incertitudes budgétaires, de définir la puissance que devra avoir cet équipement. Cela ne vous dit peut-être rien, mais cela déterminera la qualité des services rendus au cours des prochaines années. La question n'étant pas résolue, un rapport permettrait de l'éclaircir ; il serait remis dans six mois, soit au moment de l'élaboration des appels d'offres. Peut-être l'ignorez-vous, mais un supercalculateur occupe une pièce entière à Météo France et demande le concours de plusieurs prestataires. Cela ne se décide donc pas à la légère. À partir de ce rapport, Météo France pourrait savoir quelle puissance choisir.
Par ailleurs, la réduction du personnel conduit l'opérateur à revoir son organisation et à réfléchir au maintien de ses prévisions infradépartementales, qui sont aussi très importantes. Nous devons donc nous aussi réfléchir à des budgets adéquats. Un rapport pourrait permettre, là aussi, d'avoir une vision intelligente de cette question. Si je ne parviens pas à vous convaincre, monsieur le secrétaire d'État, peut-être arriverai-je à persuader nos collègues de La République en marche d'adopter cet amendement, puisque c'est à eux que revient cette possibilité.