Je sais donc parfaitement à quel point nous avons besoin de Météo France et de ses capacités de prévision des phénomènes climatiques, au moyen d'outils adaptés. Le débat que nous tenons actuellement suffit à nous aider ; c'est une bonne chose de parler de Météo France dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. L'enjeu réside dans notre capacité à investir dans cet établissement public. Ce métier a en effet considérablement évolué au cours des dernières années ; il faut notamment faire monter en puissance les supercalculateurs. Je renouvelle l'engagement du Gouvernement : l'État réalisera cet investissement – qui n'est pas mince puisqu'il s'élève, de mémoire, à 190 ou 192 millions d'euros – dans le cours du quinquennat. Sans esprit polémique, je rappelle que cet investissement est attendu de longue date. Cette fois, l'engagement est clair.
Je ne saurais me substituer à la représentation nationale, mais il me semble que le Parlement n'a pas besoin du Gouvernement pour commettre des rapports – j'en parle en connaissance de cause pour avoir été assistant parlementaire. Vous l'avez rappelé, madame Motin, les députés peuvent effectuer à tout moment une mission de contrôle et d'accompagnement. À cet égard, le ministère de la transition écologique et solidaire se tient à l'entière disposition du Parlement pour mener à bien tous les travaux d'information, d'évaluation, de contrôle, de prospective, sans qu'il soit besoin d'adopter un amendement lui demandant un rapport.