Nous ne trouvons pas juste de prévoir dès maintenant, par ordonnance, des mesures comme celles qui figurent dans l'alinéa 7, à savoir, notamment, permettre aux employeurs de modifier ou d'imposer les dates de congés payés, quand bien même ce serait dans la limite de six jours ouvrables. Peut-être, au moment de la sortie de crise, et compte tenu de l'état dans lequel sera le pays, faudra-t-il demander à tous les Français de se retrousser les manches et de participer à la solidarité en travaillant quelques jours de plus ; mais le prévoir à ce stade, c'est aller vite en besogne. Et puis, s'il faut parler de solidarité, ne nous contentons pas de demander aux salariés de sacrifier des jours de congé : tout le monde doit participer à la solidarité nationale, y compris les grandes fortunes, en rétablissant l'ISF. Parlons, dans ce texte, de toutes les dimensions de la solidarité, ou bien d'aucune – ce que nous proposons en demandant la suppression de cet alinéa.