À supposer qu'il s'agisse d'une application téléchargée consentie au regard d'un objectif non de surveillance du confinement mais de protection et d'information, la question se pose de sa réelle utilité, mais surtout de l'inégalité de l'accès à ces technologies.
Les comparaisons internationales sont intéressantes, mais il existe en France différents dispositifs utilisant des données personnelles à des fins de géolocalisation, mis en oeuvre par des entités privées, à commencer par des applications de rencontres qui permettent à leurs utilisateurs de se reconnaître sitôt qu'ils se croisent dans un certain périmètre. A-t-on une idée du nombre d'opérateurs et d'utilisateurs recourant à ces technologies en France ? Des organismes publics utilisent-ils aussi de tels outils de géolocalisation ? On ne sait pas encore très bien ce qui se cache derrière le concept de smart cities, c'est-à-dire de villes intelligentes.