Monsieur Cauchemez, vous avez pu constater, en nous écoutant, que l'utilisation de vecteurs numériques pour lutter contre l'épidémie soulève de nombreuses questions : elle doit se faire seulement si elle s'avère « adéquate, nécessaire et proportionnée », selon les termes employés par la présidente de la CNIL. Qui plus est, pour être efficaces, les outils numériques mis en place, le cas échéant, supposent de recueillir un taux d'adhésion élevé. Enfin, ne risque-t-on pas de considérer le « solutionnisme technologique » comme l'alpha et l'oméga, et nous contenter des technologies pour freiner, voire contrôler l'épidémie ?