Les 130 détenus de droit commun radicalisés dont il a été question, dont 90 % sont encore en détention, forment le vivier des « moins de trois mois » qui seraient éligibles au dispositif de l'ordonnance. Au 14 avril, deux ont bénéficié d'une assignation à domicile et neuf d'une réduction de peine supplémentaire exceptionnelle.
Le personnel de surveillance entrera naturellement dans le champ des mesures transversales de soutien. Une réflexion interministérielle est en cours sur ce sujet. Hormis le cas exceptionnel et circonscrit de Perpignan, les extractions sont nettement moins nombreuses qu'avant la crise car la visioconférence est privilégiée. Enfin, les avis du SPIP et du chef d'établissement concernant les détenus suivis pour radicalisation ne sont pas contraignants.