Intervention de Stéphane Bredin

Réunion du mercredi 15 avril 2020 à 9h30
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Stéphane Bredin, directeur de l'administration pénitentiaire :

Les 130 détenus de droit commun radicalisés dont il a été question, dont 90 % sont encore en détention, forment le vivier des « moins de trois mois » qui seraient éligibles au dispositif de l'ordonnance. Au 14 avril, deux ont bénéficié d'une assignation à domicile et neuf d'une réduction de peine supplémentaire exceptionnelle.

Le personnel de surveillance entrera naturellement dans le champ des mesures transversales de soutien. Une réflexion interministérielle est en cours sur ce sujet. Hormis le cas exceptionnel et circonscrit de Perpignan, les extractions sont nettement moins nombreuses qu'avant la crise car la visioconférence est privilégiée. Enfin, les avis du SPIP et du chef d'établissement concernant les détenus suivis pour radicalisation ne sont pas contraignants.

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