Concernant les libérations anticipées, le Gouvernement a pris une sage décision. La loi de programmation et de réforme pour la justice écartait d'ailleurs l'incarcération brève – jusqu'à six mois –, mais au profit de peines alternatives dont on peut se demander si elles sont d'actualité. Dans la crise actuelle, il serait sans doute pertinent d'appliquer la logique des libérations anticipées pour les reliquats de peine jusqu'à quatre mois.
Quel est l'état d'esprit des mineurs, qui ne peuvent sans doute guère compter sur la protection judiciaire de la jeunesse ?
Enfin, le moment n'est-il pas bien choisi pour accélérer la fourniture aux détenus de téléphones portables sécurisés et gratuits ?