Je vous trouve pessimiste quant aux évolutions en application de la réforme de la justice. Les réductions de peine de deux mois ont permis la libération anticipée de 10 000 personnes. Les conditions de sortie et l'accompagnement ne peuvent être améliorés tant que dure le confinement, les SPIP devant vérifier les conditions de logement et les possibilités d'emploi.
Ma circonscription abrite un centre éducatif fermé : il fonctionne bien pour le moment et l'encadrement y est présent. Enfin, on constate que les avocats peuvent se rendre dans les maisons d'arrêt en étant protégés, mais ils ne le font pas.