L'augmentation de la délinquance sur internet n'est pas manifeste. Nous n'observons pas d'augmentation des ransomwares, même si toutes les victimes ne s'en vantent pas. Nous avons fait fermer quatre-vingts sites frauduleux qui prétendaient vendre des masques. Beaucoup de personnes passent du temps devant leur ordinateur et nombre d'individus essaient de les escroquer. Des précautions élémentaires permettent de l'éviter : souvent le problème est entre la chaise et l'ordinateur… D'où l'importance de conseiller les gens. La cybercriminalité sera une source de contentieux de plus en plus importante.
S'agissant des masques, la doctrine gouvernementale est simple : quand un agent se sent en danger, il doit en porter.
Nous avons environ 300 drones ; nous en utilisons tous les jours, notamment pour surveiller la circulation automobile, sans jamais enregistrer les images, et il n'y a pas de doctrine spécifique pour le confinement.
Une contravention peut toujours être contestée. On rapporte seulement 15 cas transmis à l'IGGN, sur plus de 8 millions de contrôles, dans lesquels le discernement des gendarmes a été mis en cause – et encore, dans certaines affaires rapportées par les médias, l'agent concerné avait fait son travail comme il le devait. Certes, ce sont 15 cas de trop, mais, dans l'immense majorité des cas, les protocoles fonctionnent. Nous appelons constamment nos agents à faire preuve de discernement.