Vous avez annoncé un taux de verbalisation de 4,4 % pour les infractions au confinement, alors qu'il est de 12 % à Béziers ; comment expliquer la variabilité selon les zones géographiques ? En outre, les agressions physiques et verbales sont l'oeuvre d'un public plus large que les coutumiers du fait.
Est-il vrai que les contrôles seraient limités dans certains quartiers sensibles en raison du manque de moyens matériels et humains ? Avez-vous reçu des consignes en ce sens ?
Craignez-vous que le respect du confinement soit plus difficile à faire respecter en soirée avec l'arrivée des beaux jours, le début du ramadan, les conséquences de l'état d'urgence sanitaire sur les trafics de stupéfiants et l'approche du 11 mai ? Avez-vous prévu un dispositif spécifique ?
Des mesures de désinfection particulières sont-elles appliquées dans les bâtiments et les véhicules des forces de sécurité ? Sont-elles suffisantes ?