C'est une piste, au même titre que le contrôle des attestations de déplacement. Toutefois, dès lors que les agents de sécurité privée seraient amenés à verbaliser, il faudrait s'assurer de la légalité et de la constitutionnalité des procédures.
Notre profession est marquée par de grandes disparités : certaines missions comme la surveillance des sites industriels connaissent une suractivité quand d'autres, comme celle des établissements de la grande distribution, sont en sous-activité. Il est très difficile d'opérer des transferts d'un domaine à l'autre, ne serait-ce que pour des raisons géographiques.
Nous avons demandé à être inclus dans les secteurs nécessaires à la sécurité de la nation et nous attendons avec impatience la publication du décret du ministère du Travail relatif aux dérogations au temps de travail.
Autre sujet de préoccupation : la prise de température par les agents de sécurité. Le ministère de l'Intérieur considère qu'elle ne peut pas faire partie de leurs compétences ; le ministère de la Santé est d'un autre avis. Si l'État parlait d'une seule voix, cela nous faciliterait grandement la tâche, d'autant que nous sommes confrontés à une pression grandissante de nos donneurs d'ordres.