Intervention de Bruno Studer

Réunion du mercredi 1er avril 2020 à 18h00
Mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de coronavirus-covid 19 en france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, co-rapporteur :

Mes questions intéressent nombre de nos concitoyens puisqu'elles ont trait à l'éducation.

Le ministre de l'éducation nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé une possible rentrée des classes le 4 mai. Sur quels critères prendrez-vous la décision de rouvrir les établissements scolaires ?

Comment envisagez-vous la continuité pédagogique alors que la première zone sera en vacances vendredi prochain ? N'aurait-il pas fallu uniformiser les trois périodes de vacances, alors que la pression sur les enfants et leurs parents est forte depuis le début du confinement, quelle qu'ait été la date de rentrée après les vacances d'hiver ?

La continuité pédagogique a été mise en oeuvre de façon remarquable par les fonctionnaires de l'éducation nationale – professeurs, personnels de direction, d'inspection, autres personnels. Celle-ci peut-elle être autre chose que de la révision et l'approfondissement des acquis ? Cette question se pose alors même que le sens de l'éducation nationale est d'avancer tous ensemble et que l'on sait que de très nombreux élèves ne sont pas ou très peu connectés. Les chiffres avancés par le ministère hier – il est question de 5 à 8 % d'élèves perdus – cachent sans aucun doute des réalités très différentes avec des taux de connexion très faibles pour certains publics.

Quant à l'organisation du baccalauréat, ne faudrait-il pas privilégier les jours de cours par rapport aux jours d'examen ? Le contrôle continu ne peut-il pas être appliqué aux candidats dès cette année ?

Pour les élèves de première, qui sont les premiers à passer le baccalauréat dans sa nouvelle formule, les épreuves de contrôle continu ne doivent-elles pas être allégées et simplifiées par rapport à ce que l'on a pu constater au mois de février pour la première vague des épreuves communes de contrôle continu, les E3C ?

Enfin, le numérique est pédagogiquement une opportunité au-delà d'être un moyen de répondre à la crise que nous connaissons. Au passage, je tiens à saluer l'audiovisuel public, et notamment France 4, dont je pense que la fermeture ne peut plus être d'actualité, et la plateforme Lumni.

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