Précisément, la réserve sanitaire compte 40 000 inscrits et, au 1er avril, 4 692 jours ont été travaillés. Demain, vingt-deux réservistes partiront pour la Guadeloupe, la réserve sanitaire étant également très importante pour les territoires ultramarins.
Certains territoires ont également pris d'autres dispositions, comme c'est le cas de l'Île-de-France avec sa plateforme Renforts-Covid. J'appelle, à ce propos, publiquement tous les médecins, infirmières, soignants qui nous regardent, qui travaillent en particulier dans le domaine de l'anesthésie-réanimation, à envisager très sérieusement de s'inscrire dans les dispositifs de réserve qui leur sont ouverts. S'ils souhaitent rejoindre l'Île-de-France ou le Grand Est, le transport leur sera assuré, de même que le logement et la nourriture : ils seront pris en charge de A à Z. Les régions qui font face à l'épidémie avec beaucoup de courage et de détermination ont grandement besoin du renfort de tous les soignants disponibles sur le territoire national.
L'entreprise Famar, dont il est régulièrement question, compte 250 salariés et est en redressement judiciaire depuis le mois de juin. Elle produit non de l'hydroxychloroquine mais de la chloroquine, indispensable antipaludéen, ainsi que d'autres médicaments, dont certains présentent potentiellement beaucoup d'intérêt dans le traitement des maladies virales. Nous examinons de très près toutes les propositions de reprise et des pistes existent.
Je salue également Sanofi et ses salariés, grande entreprise française qui travaille nuit et jour pour pouvoir produire tous les médicaments essentiels, parmi lesquels certains nous l'espérons permettront de mettre un terme à cette épidémie. L'industrie pharmaceutique est volontiers montrée du doigt : qu'elle le soit pour être distinguée.